Paul valery cimetiere marin
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Il voit, il veut, il songe, il touche! Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée! Une étincelle y pense à mes absents. Quiz : 30 questions de culture générale avec réponses. Tout fuit! Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même… Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement.
Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Poème Le Cimetière marin - Paul Valéry
Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Ce crâne vide et ce rire éternel! Sa dent secrète est de moi si prochaine Que tous les noms lui peuvent convenir! Test de culture générale intermédiaire n°8. Le vent se lève! Buvez, mon sein, la naissance du vent! Maigre immortalité noire et dorée, Consolatrice affreusement laurée, Qui de la mort fais un sein maternel, Le beau mensonge et la pieuse ruse!
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Le cimetière marin | Poème de Paul Valéry
Les cris aigus des filles chatouillées, Les yeux, les dents, les paupières mouillées, Le sein charmant qui joue avec le feu, Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent, Les derniers dons, les doigts qui les défendent, Tout va sous terre et rentre dans le jeu! Rompez, vagues! Ma présence est poreuse, La sainte impatience meurt aussi!
Stable trésor, temple simple à Minerve, Masse de calme et visible réserve, Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi Tant de sommeil sous un voile de flamme, Ô mon silence! Non, non! Je te rends pure à ta place première, Regarde-toi! Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Littérature Poésie. Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme… Ô puissance salée!
Le cimetière marin Poème de Paul Valéry Voir ici une anthologie des poèmes de la langue française Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée! Convaincre et persuader : quelle différence? Cruel Zénon! La larve file où se formaient les pleurs.
Notifiez-moi des commentaires à venir via e-mail. Envolez-vous, pages tout éblouies! Amour, peut-être, ou de moi-même haine? Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Quand solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux! Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Rechercher sur le site. Brisez, mon corps, cette forme pensive! Voir ici une anthologie des poèmes de la langue française. Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant… Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement.
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